Pourquoi consulter un psychologue

La prise en charge des troubles psychologiques

Dans le cadre de sa consultation psychologique, Isabelle Alet, psychologue clinicienne, prend en charge l’ensemble des troubles suivants :

Motifs de consultation en psychologie

La dépression

Tout le monde a le cafard ou se sent triste de temps à autre. En général, cette humeur disparait en l’espace de quelques jours. Lorsque cette tristesse persiste et qu’elle est associée aux symptômes ci-dessous, il y a lieu de penser qu’il s’agit d’une dépression :

  • Tristesse persistante, anxiété ou impression d’être « vide »
  • Désespoir ou pessimisme
  • Sentiment de culpabilité, dévalorisation et/ou détresse
  • Irritabilité, agitation
  • Perte d’intérêt pour toutes les activités autrefois synonymes de plaisir y compris les relations sexuelles
  • Fatigue et perte d’énergie
  • Difficulté à se concentrer, à se rappeler des détails et à prendre des décisions
  • Difficultés à s’endormir ou à rester endormi, réveil précoce ou temps de sommeil excessif
  • Augmentation ou diminution de l’appétit
  • Idées suicidaires, tentatives de suicide
  • Douleurs persistantes, maux de tête, crampes ou troubles digestifs ne pouvant pas être atténués par un traitement

Toutes les personnes souffrant de dépression ne présentent pas les mêmes symptômes.
La gravité, la fréquence et la durée des symptômes varient en fonction de l’individu et du type particulier de sa maladie.

L’anxiété l’angoisse et les phobies

Tout le monde peut ressentir de manière ponctuelle de l’anxiété face à une situation difficile. Elle est utile lorsqu’elle nous aide à réagir rapidement face au danger. C’est un phénomène normal. Cependant lorsque cet état envahit le quotidien on ne parle plus d’anxiété mais de troubles anxieux.
  • Les troubles anxieux se caractérisent par des symptômes tels que des vertiges, des nausées, des palpitations, des difficultés à respirer, des conduites d’évitement.
  • Le trouble de l’anxiété généralisée consiste en un état d’anxiété permanent. On peut alors parler d’un état de tension chronique, car l’individu ressent les symptômes d’anxiété à longueur de journée.
  • La phobie se caractérise par une crainte maladive et persistante d’une situation ou d’un objet précis. Conscient de l’objet de sa crainte, l’individu fait tout pour l’éviter.Le symptôme peut être vécu sur un mode obsessinnel et faire l’objet de ruminations douloureuses permanentes que rien ne rassure.
  • L’angoisse renvoie à une expérience psychologique intense faite d’un sentiment de perte de contrôle et d’imminence d’un danger grave. L’angoisse s’accompagne également de signes physiques en général plus important que pour l’anxiété. Elle est l’expression de conflits psychiques refoulés.
  • Le trouble panique se caractérise par des crises de panique répétées, de courte durée qui surviennent de façon subite et imprévisible. De peur de se retrouver dans une situation, un lieu où il serait difficile ou gênant de s’échapper si une crise survenait, l’individu soumis à ce genre de trouble peut développer une agoraphobie. Cette conduite d’évitement aura pour effet de réduire les déplacements et activités de la personne ou à ne sortir qu’accompagnée.

Symptôme de stress post traumatique

Un événement est « traumatique » lorsqu’une personne s’est trouvée confrontée à la mort, à la peur de mourir ou à de graves blessures, ou lorsque son intégrité physique ou celle d’une autre personne a été menacée.

L’événement doit survenir de manière soudaine et imprévu. Cet événement doit également provoquer une peur intense, un sentiment d’impuissance, d’isolement ou un sentiment d’horreur.

La gamme des événements traumatiques est large :
violences sexuelles, exposition à des scènes de violence enfant, violence physique, attentat…

Qu’est-ce que le symptôme de stress post-traumatique ?

Il s’agit d’un trouble qui peut apparaître à la suite d’un événement traumatique ou des années après.
Une personne qui développe un trouble de stress post-traumatique présente trois grandes types de symptômes :

  • Elle revit continuellement la scène traumatique en pensée ou en cauchemar (symptômes de reviviscence).
  • Elle cherche à éviter – volontairement ou involontairement – tout ce qui pourrait lui rappeler de près ou de loin le trauma (symptômes d’évitement et d’engourdissement émotionnel).
  • Elle est fréquemment aux aguets (symptômes d’hypervigilance) malgré l’absence de danger imminent.
Est-ce courant de développer des troubles après avoir vécu un événement traumatique ?

Chez les personnes exposées à un événement traumatique, 9% ont développé un trouble de stress post-traumatique. Les taux peuvent varier en fonction du type d’événement et des caractéristiques de la personne exposée. Les femmes présentent un risque deux fois plus important que les hommes de développer un trouble de stress post-traumatique.

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi consiste à savoir exprimer son opinion, ses sentiments et ses besoins. Pour certains, s’affirmer est difficile puisqu’ils ont peu appris à parler de leurs sentiments et de leurs besoins.
Lorsque nous n’exprimons pas clairement ce que nous ressentons, ce que nous pensons, nous transportons un malaise intérieur. Un sentiment négatif s’installe en nous : sentiment de culpabilité, frustration, colère ou d’inquiétude. Notre niveau de satisfaction face à la vie est moindre. Nous ressentons un manque de « contrôle » sur notre vie.

Les thérapies comportementales et cognitives permettent de travailler sur les points suivants :
  • Le droit d’exprimer nos émotions
  • Le droit de faire des erreurs
  • Le droit de prendre soin de soi
  • Le droit de dire comment nous voulons être traités
  • Le droit d’accepter de l’aide sans se sentir coupable
  • Le droit de dire non
  • Le droit d’avoir des besoins
  • Le droit d’être responsable de nos choix

Un certain nombre de croyances et de comportements est à l’origine du manque d’affirmation de soi.
Parmi les plus importantes on peut citer :

L’autre est plus important que moi : lorsque nous avons cette attitude, nous ne respectons pas nos besoins et nos sentiments. Nous ne leur accordons pas d’importance. Donc, nous ne nous affirmons pas.

Je suis plus important que l’autre : Nous ignorons les autres. Nous utilisons des attitudes déterminées qui exploitent les autres pour les manipuler afin d’obtenir ce que nous voulons. Ce n’est pas de l’affirmation. Celui qui vit la situation ressent de la frustration, de la colère. Cette attitude ressemble plus à du contrôle !

Personne n’a de l’importance : « Je vais m’occuper du café, j’aime pas ça, mais puisque personne ne le fait ». Nous avons une attitude de victime. Nous n’exprimons pas clairement nos besoins ou nos sentiments. Nous nous culpabilisons et culpabilisons les autres. Cette attitude provoque des conflits intérieurs et ne favorise aucune affirmation de soi.

Les addictions

L’addiction se définit comme la perte de la liberté de s’abstenir.

Il convient de distinguer de simples habitudes plus ou moins gênantes des formes pathologiques de dépendance.
Les dépendances deviennent problématiques lorsqu’elles parasitent ou constituent un obstacle au déroulement de la vie quotidienne. C’est le fait de n’accorder plus aucune importance à ce qui n’est pas lié directement à l’objet de dépendance.

L’addiction peut se porter sur différents objets :

Jeux, dépenses, sexualité, alcool, drogues…
L’addiction devient alors une nouvelle forme d’identité.

Le deuil pathologique

Le deuil est une expérience quasi universelle à laquelle est confronté un jour ou l’autre la plupart des individus, souvent même à plusieurs reprises.
Le deuil pathologique survient chez des personnes qui avaient jusque là passé les différentes étapes de la vie sans problème. Il est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s’engage pas et par la survenue de troubles psychiques après la perte d’un parent, d’un conjoint, d’un enfant ou d’un proche.

Les perturbations du travail de deuil peuvent prendre plusieurs formes :

Le deuil absent ou retardé : le sujet ne manifeste aucune réaction de tristesse à la suite du décès, poursuivant sa vie « comme si de rien n’était ». Loin de manifester une absence d’investissement affectif du disparu, cette attitude traduit un déni inconscient (et parfois même conscient) de la réalité du décès.
L’absence de confrontation avec le cadavre du décédé (personne « disparue », absence de reconnaissance du corps) et de participation aux funérailles peuvent favoriser le déni de la mort.

Le deuil intensifié : le sujet paraît débordé par l’intensité des manifestations de son deuil (colère, sentiment de culpabilité vis-à-vis du mort).

Le deuil inachevé : il peut se présenter sous différents aspects :
– Dans certains cas, les manifestations du deuil (chagrin, troubles d’allure dépressive) persistent sans décroître au delà de la période habituelle (6ème au 12ème mois) : devant de tels deuils prolongés il convient d’évoquer l’hypothèse d’un trouble dépressif, témoin d’un deuil pathologique.
– Dans d’autres cas, le sujet semble avoir abandonné les marques affectives et comportementales du deuil mais continue à vivre « dans le passé », dans la pensée du mort.

Ces deuils inachevés peuvent se manifester plusieurs années après par des débordements émotionnels, lors des dates anniversaires, par des comportements de recherche de la personne disparue et/ou par un renoncement persistant à tout nouvel investissement, que ce soit dans le domaine relationnel ou dans le domaine des activités de loisir personnel.

L’accompagnement à la retraite

L’entrée en retraite marque la fin d’une période de la vie et le début d’une autre.

Moments d’incertitudes, parfois de souffrances : quitter sa vie professionnelle c’est changer d’identité sociale.
Comme toute phase de changement, elle peut s’accompagner d’une certaine vulnérabilité et constituer une période anxiogène qui nécessite parfois un accompagnement attentif.

À travers un suivi psychologique, il vous sera proposé :
  • Une évaluation psychologique approfondie,
  • Un biland’adaptation à votre nouvelle vie,
  • Un espace de parole et de réflexion sur ce nouveau mode de vie,
  • Une orientation si nécessaire vers des réseaux associatifs afin d’éviter l’isolement et l’inactivité,
  • Bilan cognitif et stimulation cognitive.

Pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, nous proposons des consultations à domicile.